Chapitre VIII

 

Effet et expression de l’énergie.

 

 Energie, mot clé qui régit une grande partie de notre réflexion depuis que nos recherches ont commencé. Ce mot, pourtant issu du vocabulaire courant a pris pour nous une dimension totalement différente de la signification que nous lui donnions. Il nous a été expliqué ainsi par les entités :

"L 'énergie, assimilée au Grand Tout Universel, c’est-à-dire l’infini, est le dénominateur commun à toute vie matérielle, intellectuelle, spirituelle etc. "

Nous avons vu quelle place cette énergie occupe dans la composition " tripartite " de l’homme. C’est elle qui, en combinaison avec la partie biologique (matière), génère la pensée intelligente. Un des premiers processus de recherche à mettre en place pour tout individu désireux de décoder doit consister à s’efforcer de ressentir cette énergie qui est en lui. La tâche est bien loin d’être aisée, un peu comme si on demandait à un aveugle de naissance de visualiser dans son esprit une couleur. Pourtant, cette couleur existe, elle a une réalité en dehors de la perception du non voyant. De même, bien que la majorité d’entre nous ne la ressente, ni même n’imagine l’existence de l’énergie dont nous parlons, celle-ci est omniprésente dans toute constitution de matière, et donc en chacun d’entre nous. Rien à voir avec la description souvent aléatoire et pleine de préjugés que peuvent faire certains occultistes, spirites ou ésotéristes. En fait, l'énergie existait bien avant l’homme, ne serait-ce que pour être à l’origine de sa création.

L’homme utilise cette Energie, elle est son souffle de vie, il ne peut donc en aucun cas en être le générateur. Donc, avertissement nécessaire, le magnétisme (bien que sa réalité ne soit en rien prouvée) n’est pas le prolongement de notre Energie vitale. D'après les enseignements qui nous sont donnés, et à l’instar des récentes découvertes en matière nucléaire, notre énergie est polarisée. L’humanité, sous l’angle d’un infiniment petit relatif à ce qu’il l’entoure, pourrait être assimilée à une quelconque molécule dont les hommes seraient protons, neutrons ou électrons. Il est bien évident qu’accepter cette image comme un état de fait nous demande de faire preuve de beaucoup d’humilité, car cela pourrait réduire sa raison d’être à la pure condition d’un intérêt physiquement mesurable. Heureusement, quelle que soit la nature de notre composition " énergétique ", nous sommes pourvus (en plus d’un incoercible instinct de conservation) de l’intelligence propre au règne humain.

Les entités nous ont représenté la masse d’énergie (particule individualisée du Grand Tout Universel, utilisée dans le " système " humain), de la façon suivante :

" Une partie de l'énergie est polarisée positivement, une autre négativement, et à la jonction, la polarisation est neutre".

Chaque être humain véhicule ainsi en lui une quantité plus ou moins importante de l’une de ces trois polarisations. Ce qui explique (toujours d'après les entités) les différences fondamentales de comportement et d’aspiration en fonction de cette polarisation. Le principe d’évolution naturelle voulue par l'énergie globale est de positiver l’ensemble de l’humanité afin de transformer celle-ci en noyau d’un infiniment plus grand. Il s’agit ici du principe d’expansion universel. L’homme se trouve ainsi inscrit malgré lui (malgré ses tentatives plus ou moins fructueuses de se soustraire aux lois naturelles) dans un vaste programme dont les tenants et les aboutissants échappent totalement à sa compréhension.

Posons-nous la question de savoir si, de par sa propre volonté, l’homme pourrait accidentellement contrarier le mouvement perpétuel de l’évolution naturelle ?

Pour répondre à cette question, il faut d’abord définir les moyens mis en œuvre qui permettront de positiver le " noyau " humain. Pour nous aider dans ces recherches, les entités ne nous communiquent pas ces moyens, mais nous donnent comme piste l’analyse du potentiel de chacune des polarités ci-dessus définies. Avant de vous la livrer ici, nous voudrions vous préciser que l’appartenance à l’une ou l’autre des polarités n’est ni un choix personnel ou supérieur, ni la récompense ou la punition d’une vie antérieure. L'énergie se distingue en fonction de lois naturelles d’équilibre sans tenir compte du comportement intellectuel de l’homme. Par contre, il apparaît que le " type " d’énergie conditionne certaines prédispositions et d’ouverture d’esprit, et l'énergie polarisée positivement offre plus de possibilités à son utilisateur quant à ses facultés de perception extrasensorielles. Ce qui lui permettrait naturellement d’être plus enclin à la spiritualité puisqu’il prend ainsi conscience d’une dimension supérieure.

C’est le rôle du positif que d’aider les autres par le biais de la communication et du partage des enseignements, et c’est ici que le rôle des médiums prend toute sa dimension. D’une part, nous avons appris que les médiums appartenaient toujours au noyau positif. Ce qui explique leur prédisposition naturelle à la spiritualité, et le sachant, ils sont également capables, lorsqu’ils ont appris à différencier les polarités, de déterminer par simple contact physique la polarisation de n’importe quel individu. Mais si leur rôle s'arrêtait là, on pourrait le considérer comme un stupide jeu de société.

A quoi servirait-il, en effet, de connaître sa polarisation si aucune piste d’évolution n’est offerte en parallèle ?

Or, comme son nom l’indique, le médium est un intermédiaire entre l’homme pensant et la volonté d’expression de l'énergie globale du Grand Tout Universel. Bien au-delà de la communauté biologique qui unit la race humaine, on pourrait constater une communauté supérieure définie par l’existence même de l'énergie utilisée. Ce qui nous amène immanquablement à parler d’osmose humaine naturelle; du moins en ce qui concerne cette composante. L’homme peut, s’il le désire, refuser intellectuellement l’acceptation de sa ressemblance avec l’ensemble de la race humaine. Race à laquelle il appartient, et considérer d’autres couleurs de peau comme signe d’infériorité, ou de supériorité, selon le côté où l’on se place. Par contre, il ne peut refuser, consciemment ou inconsciemment, la stricte similitude existante entre tous les êtres humains, à savoir l’utilisation d’une parcelle de l'énergie originelle.

Au cours des âges, le développement de l’esprit matérialiste aidant, l’analyse des différences humaines s’est de plus en plus limitée à l’aspect visible, c’est-à-dire la race, le sexe, l’expression religieuse ou politique ... Rationnellement, tout être humain interrogé sur ce sujet pourra admettre vivre et exister dans un contexte égalitaire, au moins dans sa structure temporelle, mais ne fera aucune application de cette découverte dans sa vie quotidienne, le matérialisme imposant un dictât intellectuel égocentrique plutôt qu’une perception sensitive spirituelle de son environnement. Nul ne peut se targuer d’appliquer ce concept d 'égalité dans son entière conception sans faire appel obligatoirement à d’autres notions que la perception sensorielle, que ce soit le développement spirituel ou la recherche, aidée en cela par la sensitivité.

Les chercheurs admettent la notion de communauté d’énergie comme un fait acquis, mais ils ne la ressentent réellement que s’ils parviennent à un état de " passivité active " volontaire permettant de comprendre et de sentir sans analyser a priori. Les découvertes et les réponses apportées sont souvent subjectives et partielles (ne soyons jamais imbus de nos connaissances qui seront toujours relatives), leur partage avec la collectivité permet de générer de nouvelles pistes de recherche pour le néophyte. En d’autres termes, l’unité " homme " est semblable dans son concept à l’unité, énergie globale, qui est elle-même similaire dans sa structure à un infiniment plus grand de même composition.

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