Chapitre III

 

Observations et descriptions d'une incorporation.

  

Développée à l’extrême, la "sensitivité" se transforme en médiumnité.

Une des formes de cette médiumnité est le phénomène d’incorporation. Il est important de le définir, car l’incorporation est le support essentiel de notre communication avec les entités de l’au-delà.

Techniquement, le médium se place (ou est placé) en état de transe et, par un effort de passivité volontaire, il quitte son enveloppe corporelle pour laisser la place à une entité‚ qui va prendre les commandes (partiellement ou totalement) du cerveau et du corps de l’individu.

L’entité qui se présente ainsi, retrouve son langage d’origine, sa dialectique, sa forme d’expression et son caractère, quelle que fût sa nationalité.

Bref ! Tout ce qui défini très exactement la personnalité qu’il fût, et est (entre temps) devenue.

 

Comment un médium peut-il vivre cette expérience extraordinaire ?

Voici ce que nous dit Philippe notre jeune médium, en ce qui le concerne. (Nous n'y avons pas changé un mot.) 

Habituellement, l’homme se sent vivant et réel dans la mesure où son corps est perçu, car il s’identifie totalement à son enveloppe physique. Du fait que dans la décorporation du sujet (sortie du médium), l’attitude de celui-ci attire l’énergie de la personnalité vers le plan spirituel, l’identification au corps est graduellement déstabilisée. Le sujet passe alors par une phase où sa personne physique est ressentie comme une coque creuse, vidée de sa substance, sans qu’il s’agisse néanmoins de faiblesse mentale ou de lapsus d’attention. Pendant cette période de son évolution, le sujet en tant que personne physique ne se sent plus vivant et réel, mais plutôt mort et inexistant. C’est la fameuse nuit de l’âme, qui bien que semblable à certains symptômes morbides des psychoses, de l’hypocondrie ou de l’asthénie, ne puisse leur être assimilée. Bien au contraire, il s’agit d’une étape de transition entre une forme d’existence inférieure, instinctive, animale, matérielle, et une autre, supérieure, impersonnelle et spirituelle.

Toutefois, au cours de cet épisode à vide et de "déstructuration", il arrive que des facteurs perturbateurs se mêlent pour déformer cette expérience de l’irréalité de la personne en un véritable déséquilibre mental. Ce déséquilibre peut intervenir à la suite d’une défaillance de la lucidité‚ la fonction du sujet pouvant être obscurcie et remplacée par l’observateur sous l’aspect du moi fractionné‚ dont un secteur se fait arbitre des autres subdivisions. Mais, lorsque cette partie spectatrice assiste au dépérissement de sa personne, elle panique devant la peur de mourir, crainte qui peut devenir une obsession tenace et angoissante. Seul le véritable témoin peut, sans en être névrosé, réaliser la décomposition des mécanismes du moi, puis, à son tour, se laisser dissoudre au profit du soi. Or, tout déséquilibre, en ce qui concerne la personne, entraîne difficultés et résistances, chaque fois que ce processus est amorcé. La déstabilisation de l’identification au corps peut être plus ou moins le résultat d’autres tendances maladives (schizoïdes par exemple) ou d’une pulsion de mort avec l’autodestruction suicidaire à l’arrière plan. L’élément perturbateur peut venir de la résurgence d’un résidu pathologique du genre hypocondriaque: le sujet perçoit un vide à la place de ses organes, de son cerveau. Ce ne sont pas les états existentiels qui peuvent être jugés sains ou maladifs, mais seulement les évolutions psychiques qui les ont déterminés.

Un "moi" vidé de sa substance peut être l’effet de la débilité comme d’une sorte de phénomène surhumain. D'un certain point de vue, on peut considérer l’incarnation comme désirable, mais il est possible d’envisager un autre point de vue selon lequel l’individu devrait essayer de se libérer de son corps et d’atteindre un état souhaité de spiritualité désincarnée.

Lors de la recherche de la décorporation, la perte de conscience du corps est un phénomène courant, conforme à l’évolution normale et souhaitée de la perspective spirituelle de cette discipline. Au cours d’une décorporation réussie dans le sens le plus profond du terme, la conscience corporelle disparaît complètement de la même façon qu’elle s’efface durant le sommeil. Le corps, ainsi que les fonctions psychiques se situent alors au-dessous du seuil de la conscience, tout comme, en temps normal, les fonctionnements physiologiques comme la digestion, la circulation sanguine, etc., se déroulent sans la participation consciente de l’homme. Le sujet n’est plus impliqué dans les mouvements corporels et psychiques, que ceux-ci se déroulent d’une manière normale ou même supérieure à la normale. C’est que la perte de conscience de la personnalité a été remplacée à un autre niveau, par un état antérieur à l’apparition de la pensée et de la sensation.

 

Comment est perçue par le médium, l’observation de son enveloppe physique s’animant d’une énergie qui n’est pas la sienne... ?

De son état de conscience altérée ou au contraire super exaltée, différé dans l’espace et quelquefois dans le temps, le sujet va, grâce à un effort de passivité volontaire extrême, pouvoir observer en spectateur non seulement son propre corps, mais aussi l’entourage de celui-ci. Comme nous l’avons vu plus haut, la panique et la peur de la mort peuvent s’emparer du médium, qui alors regagnera immédiatement son corps, et retrouvera donc un état de conscience ordinaire, gardant en lui, la trace de cette expérimentation morbide qui lui interdira par la suite de renouveler ce processus dans de bonnes conditions, d’où la grande importance d’une présence permanente de sécurisation en ce qui concerne la personnalité de l'expérimentateur se trouvant avec le médium qu'elle a le devoir de protéger. (voir à la fin de ce chapitre)

Par contre, si le sujet parvient à un réel état de passivité volontaire, sans angoisse et sans curiosité malsaine, il va pouvoir assister à une sorte de renaissance de son corps physique, habité cette fois par une autre énergie, une autre personnalité. Et, le plus extraordinaire est qu’avec l’entraînement et l’habitude, il va pouvoir lui-même communiquer avec cette néo/incorporation, et donc aussi se rassurer sur la réelle dissociation qui existe entre les différentes personnalités.

L’expérimentateur ainsi que le médium, doivent (avant de commencer une expérience pratique consistant à entamer le dialogue avec une entité), l’un et l’autre prendre de multiples précautions pour s’assurer de l’entière sécurité du médium, et aussi s'assurer sur l'éventualité du risque de traumatisme sur des observateurs non avertis. Certains pourraient ne voir dans tout cela qu’une comédie habilement montée, d’autres pourraient s’en trouver fort impressionnés et choqués. De même, ne devrait assister à ces expériences que des individus dont le degré d’évolution justifie l’écoute et le dialogue avec les entités, de façon à se préserver des suites négatives qu’engendrerait une mauvaise interprétation du phénomène vécu par un observateur néophyte. Certes au-delà de la manifestation visible des incorporations, il faut tenir compte des informations que celles-ci nous apportent. Elles jouent en quelque sorte un rôle pédagogique, mais aussi un rôle de guide dans le cadre d'un processus de recherche.

Il ne faut pas penser pour autant que les entités, quelle que soit leur réalité, apportent des informations exploitables dans la pratique, évitant au chercheur l’effort essentiel de la tâche qu’il s’est fixée. Au contraire, nous avons pu constater que plus le chercheur était capable d’apporter par lui-même des réponses cohérentes à ses interrogations, plus les enseignements apportés ouvraient d’horizons et de pistes. Par contre, celui qui attend des réponses façonnées à sa personnalité, prêtes à être assimilées sans effort ne recevra d’enseignements que très souvent superficiels, voire contradictoires dans le contexte du processus, comme si les entités voulaient signifier que la recherche est avant tout le fait d’une individualité, et non pas un enseignement magistral reçu d’un maître extérieur par un élève qui ne s'impliquerait pas personnellement dans le contenu pédagogique.

Témoignage personnel et "intime" du vécu de notre médium … 

"  J’essaie de prendre le contrôle de ma respiration. Je sens mon cœur battre fortement dans ma poitrine, dans une sorte d’oppression. Plus je ralentis la respiration, plus le rythme cardiaque semble ralentir à son tour… Autour de moi, les bruits d’ambiance se font plus sourds, moins audibles, et je suis incapable de saisir le contenu des conversations. Par contre, les pulsations du sang à mes tempes sont de plus en plus bruyantes, véritables martèlements rythmés par une sorte de choc dans les zones oculaires. Je chasse de mon esprit toutes les pensées qui affluent, cherchant par là à atteindre à la neutralité absolue, ou passivité active…

Pour éviter ces pensées, je ne cherche pas volontairement à les "détruire ", je les laisse simplement se présenter sous forme d’images ou de sons sans y accrocher d’importance, et surtout sans essayer de les suivre. De diffus, les bruits extérieurs sont devenus inexistants… Je ne sens plus mon corps ; cela veut dire que je n’ai plus la sensation de poids, de valeur ou de contact avec ce matelas sur lequel je suis me suis allongé, ou sur ce fauteuil ou je me suis assis. Devant mes yeux, le noir se fait de plus en plus intense. Je ne peux plus parler réellement de "noir ", mais d’une sorte de néant, de vide dimensionné dans sa profondeur. En règle générale, c’est à ce moment, ou plutôt à un moment précis où aucune pensée parasite n’intervient que j’ai l’impression de perdre conscience quelques secondes comme un évanouissement momentané à la vitesse de l’éclair. Puis, je reviens à moi, et cette fois je peux diriger ma pensée comme je le désire, je sais que le pas est franchi, je le sens au fond de moi. Aucune pensée, même extérieure à l’expérience, ne peut en troubler le déroulement.

D’ailleurs, je sais avec l’habitude, que les pensées que je vais avoir maintenant n’auront pas du tout la même teneur que celles que je pourrais avoir à l’état de veille. Je suis en quelque sorte "pris en charge " et je peux observer à loisir ce qui arrive…

Tout d’abord, un point extrêmement brillant apparaît dans la masse noire et compacte qui m’entoure. Car non seulement je perçois avec mes yeux , mais je sens également ce qui est sur les côtés et dernière moi… Il m’a fallu des dizaines et des dizaines de ce passage pour comprendre qu’un simple effort de ma volonté pouvait me permettre de me diriger vers cette lumière… Sans poids, et vraisemblablement sans corps, je flotte dans le noir vers ce point lumineux qui grossit. Puis le mouvement s’amplifie de lui-même, sans que j’aie à intervenir.

Je suis maintenant aspiré vers ce point lumineux à une vitesse vertigineuse. Inutile d’essayer de lutter, je sais que la lumière m’attire implacablement, quelle que soit ma résistance à son attraction. Brusquement, j’entre dans cette lumière, qui s’avère en fait être une sorte de tunnel dans lequel des bouillonnements luminescents s’agitent comme autant de bulles de savon en suspensions dans l’air. Je distingue des milliers de cercles concentriques au travers desquels je passe à toute allure. Ensuite, ce mouvement s’interrompt d’un coup, comme si j’étais arrêté net dans ma course à la fin du tunnel que je viens de traverser… Cette fois, je baigne dans la lumière, je ressens au fond de mon être une grande allégresse, un sentiment indicible de bien-être et de bonheur. Je déborde d’amour, seul qualificatif que je puisse utiliser vraiment, et je sais que je serais à ce moment précis, incapable de faire le mal ou de haïr. Je sens tout autour de moi comme des présences, dans lesquelles je peux ressentir les mêmes sentiments d’amour débordant. Je les connais, je pourrais même les identifier. Ce sont des amis décédés, des membres de ma famille. Le langage n’est pas nécessaire, c’est une communication implicite faite d’amour et de compréhension ".

 

Intérêt du processus de décorporation.

Avant de poursuivre l’étude du processus de recherche axé sur la médiumnité et la sensibilité, il est nécessaire de mettre en évidence l’un des éléments moteurs, communs à tous les humains en général : La mort.

En effet, assister à une décorporation et à l’incorporation d’une entité n’est-ce pas là, le moyen de se rassurer sur l’existence réelle d’une forme de vie après la mort ? Mais, pour la quête du chercheur, quelle est l’importance de cette survie après la mort, quelle en est l’utilité, et quels en sont les fondements ?

Pour mieux appréhender l’approche du phénomène morbide, il serait souhaitable de donner ici un des premiers enseignements théoriques reçus par les entités comme vérité inamovible et base nécessaire à la bonne compréhension de tous les phénomènes issus de la mise en place de processus de recherche. Cet enseignement pratique concerne la structure essentielle de l’homme dans toutes ses composantes physiques et spirituelles. Nous sommes composés, d’une part, d’un corps physiologique de chair et de sang, support corporel. Mais par ailleurs, ce corps physiologique est doté d’un cerveau, outil de fabrication de la pensée, et du bon fonctionnement de la machine "corps humain ". L’énergie qui nous anime, parcelle du "Grand Tout Universel" ou de la masse d’énergie globale, permet de créer en collaboration naturelle avec le cerveau physiologique, "des psychengrammes ", c’est-à-dire des émissions de forces pensées qui vont être le reflet de notre existence, et le perçu de notre spiritualité. Ces psychengrammes persistent, car ils sont des émissions chimio/électriques indestructibles. L’ensemble des psychengrammes captés par le médium peuvent par exemple "reformer " la personnalité d’un individu disparu physiquement, le décodage s’opérant par l’intermédiaire du cerveau du médium permet alors aux observateurs qui assistent au phénomène de trouver face à eux une personnalité très différente de celle du médium, tout aussi cohérente et parfaitement subjective.

Après la mort (constatée irrémédiable), chacune des parties qui nous composent a un sort différent : le corps de chair, (matière organique) reste matière mais se décompose, réalisant un changement d’état purement lié à sa matérialité. L’énergie vitale qui a été utilisée, va quant à elle, réintégrer la masse du Grand Tout Universel (Energie Globale), dans laquelle elle va être régénérée avant de servir à nouveau à animer la vie d’un nouvel être humain, processus de réincarnation très différent de celui communément admis, et sur lequel nous aurons plus loin des explications plus développées , (voir dialogue avec les entités). L’empreinte : ensemble des psychengrammes qui ont constitué l’individualité quand elle a subsisté, sorte de plasma individualisé et éthérique de l’énergie globale.

Les empreintes (ou esprits désincarnés) ont à la fois conscience de leur existence, conscience de leur individualité, et de leur particularité, mais elles ont surtout conscience de leur appartenance à ce Grand Tout Universel, sorte de conscience collective de la pensée humaine.

Il est intéressant de constater que toutes les parties composantes du corps humain sont indissociables, l’énergie et le corps biologique étant créateurs de l’empreinte, mais l’énergie étant aussi créatrice de la matière.

Laissons là maintenant le témoignage de notre médium, suffisant pour établir un parallèle parlant, entre son expérience permanente et celle de la mort avec sa "résurrection ". En extrapolant ce parallèle, on serait tenté de dire que le médium vit, lors de sa décorporation, une expérience dite de "mort rapprochée ", qu’il réussit à contrôler sur toutes les étapes. Jusqu’à présent, peu d’expériences ou de contrôles scientifiques ont été effectués sur les médiums de ce genre (rare et très spécial, il faut le dire) quand ils sont en action. Mais chaque fois que cela a été fait (au USA par ex.), il s’est avéré que le sujet était "cliniquement " dans un état cérébral très proche de la mort. Cependant, les fonctions essentielles de la vie (cœur, respiration) sont entièrement maintenues (même si elles ne le sont qu’à l’état de veille minimale), contrairement aux " survivants " accidentels, qui eux sont déclarés (en règle générale) cliniquement morts, au départ du phénomène.

Une spiritualité élevée est-elle le fait de médiums qui pratiquent la décorporation ? Nous le savons tous, "les survivants " deviennent, après leur expérience, moins matérialistes et plus attachés à leur vie spirituelle, au partage et à la communication avec autrui.

En est-il de même pour "les expérimentateurs " et médiums volontaires ?

Il convient de faire le point sur la notion trop souvent galvaudée de "médium ". Nous ne parlerons pas ici des médiums pseudo/extralucides qui sont avant tout des faiseurs d’argent... Contentons-nous d’évoquer les "amateurs ", au sens noble du terme, c’est-à-dire ceux pour qui la médiumnité est en priorité un moyen de communiquer, et/ou de diffuser un message positif autour d’eux. On peut, dans leur évolution spirituelle, et surtout dans leur réaction vis-à-vis de la spiritualité, distinguer quatre groupes d’individus :

1) Ceux que leurs voyages "dans l’astral " font évoluer et qui, souvent, se désintéressent en grande partie de leurs conditions de vie matérielle et dont la référence est permanente à l’évolution spirituelle de tout leur entourage.

2) Ceux qui, enrichis par leur expérience, y trouvent un moyen personnel d’évolution mais se préservent du sacrifice à l’autre en évitant la communication et le partage. (Ils sont souvent socialement équilibrés, sachant faire la part des choses entre l’évolution et la sécurité matérielle).

3) Ceux qui vivent leur expérience de décorporation uniquement dans un but de recherche para/scientifique et n’en tirent qu’un "bénéfice " intellectuel, souvent entourés par des chercheurs poursuivant le même objectif. (Ce qui signifie que si les échanges et la communication ont bien eu lieu, nous supposons fortement qu’ils se situent bien en deçà de toute notion d’élévation spirituelle quelconque).

4) Ceux enfin, qui effectuent ces voyages presque par obligation parce qu’il ressentent au fond d’eux-mêmes le besoin incoercible de s’y livrer, mais qui en ressentent aussi un profond déséquilibre mental et social. (Ceux-là sont très souvent amenés à fréquenter tôt ou tard les établissements psychiatriques)...

Ces catégories ne sont pas des cadres fixes et inamovibles. Bien entendu, des médiums vont se situer entre telle et telle classification, soit parce qu’ils sont en cours d’évolution, soit parce que leur propre préoccupation intellectuelle ou matérielle les oblige à "louvoyer " entre la vie quotidienne et l’exercice de la médiumnité.

Par l’observation de quantités de cas médiumniques sincères, nous avons constaté que plus le médium "expérimenté " avait de facultés médiumniques, plus il tendait à se rapprocher de la première catégorie définie plus haut. De là à établir un lien entre l'évolution spirituelle et ces facultés de P.E.S (perceptions extra sensorielles), il n’y a qu’un pas. Ce lien s’est souvent avéré réel; ce qui ne signifie pas bien entendu que l’absence de P.E.S conscientes interdise toute évolution.

Avertissement important : Certains médiums cèdent à l’attraction que ressent pour eux un public avide de sensations et dépourvu de sens critique pour exercer une influence néfaste. L’orgueil, la vanité, l’appât du gain ne sont pas l’apanage des vrais médiums et de ceux que nous aidons dans leur mission, leur quête ou leur recherche d’amélioration spirituelle personnelle. Un véritable médium est toujours guidé et ne se permettra pas d’agir à la légère dans sa propre vie et dans celle des autres. Il est en contact permanent avec l’énergie globale universelle qui peut se présenter comme telle, utilisant comme émissaires des entités (ou empreintes) devenues pour lui des guides ou des conseillers. Ce qui signifie qu’un médium authentique et sincère sait qu’une Instance Supérieure a plein pouvoirs sur son propre cerveau. Le médium doit être apprécié selon ses paroles et selon ses actes.

NB* (Rappelons que le phénomène dit "d'incorporation" n'est pas sans certains dangers, et que telle entité peu recommandable pourrait vouloir s'installer et refuser de quitter le corps du médium, d'ou le dédoublement de la personnalité que l'on observe et que l'on rencontre parfois dans certains asiles psychiatriques, et qui explique aussi le phénomène de possession que certains prêtres connaissent bien... * - Par contre, la qualité des entités qui viendront se présenter pendant les communications, dépend pour beaucoup, d'après nos observations, sur la bienveillance, la sagesse, le degré élevé de communion avec ses semblables, l'amour du prochain, la bonté etc. Disons en en mot que l'état d'esprit et de cœur, selon l'orientation de ses sentiments, attire par affinité réciproque les entités intéressées).

 

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