Chapitre II

LES RELIGIONS ET LEURS ENSEIGNEMENTS

 

Dans le monde, les religions (officielles et non officielles) sont devenues innombrables. Les statistiques anciennes prenaient soin de faire coïncider populations et religions, chacun étant censé appartenir à une religion.

Aujourd’hui, on tend à ne compter que les adhérents explicites. Les catholiques enregistrent les baptisés, mais dans les pays latins aucune statistique nationale ne regroupe de données. Dans certains pays, (USA), on ne prend en compte que ceux qui fréquentent l’église. En Extrême-Orient, on peut être à la fois confucianiste, bouddhiste et taoïste, et au Japon bouddhiste et shintoïste. Les statistiques concernant la Chine et l’URSS n’existent pas réellement, et, d’une façon générale, les démocraties populaires avaient tendance à les rejeter. En Afrique, beaucoup d’animistes s’inscrivent à l’état civil comme chrétiens ou musulmans, alors qu’ils ne sont ni l’un ni l’autre. Toutefois, l’animisme retrouve un nouveau souffle de culte particulièrement important que nous allons aborder maintenant. 

L’animisme est pratiqué‚ depuis des temps immémoriaux, principalement par les Africains, les Océaniens, et les aborigènes d’Asie. Les principales caractéristiques sont le culte des ancêtres et des forces naturelles (bienfaisantes ou hostiles) dominé‚ par la conscience d’un "Etre suprême " que l’on invoque, mais à qui généralement on ne rend pas un culte direct ; initiation (rite de passage à l’époque de la puberté), divination (devins/guérisseurs), magie, sorcellerie (baignant ‚éventuellement, dans l’économie ou la politique, ethnique ou tribale). Attaché au culte animiste, le Vaudou associe des sectes diverses qui toutes, en général, admettent un Dieu unique, mais qui n’en pratique pas moins des cultes que nous qualifions de très primaires et parfois de dangereux.

Les catholiques croient que la Bible à été inspirée par Dieu, et cet ouvrage est considéré comme sacré‚ et divin. Par contre, le Nouveau Testament, postérieur à la venue de Jésus Christ (qui se trouve être le fondateur du catholicisme), fait partie de la Bible au même titre que l’Ancien Testament pour les chrétiens et l’islam. "Pour le judaïsme, au contraire, ces ouvrages ne sont ni sacrés, ni inspirés, ni divins". Nous remarquons dans la métaphysique chrétienne, que nous appelons les attributs métaphysiques de Dieu, "attributs négatifs ", car ils sont des perfections excluant l’imperfection correspondante ; Par contre, on appelle les attributs moraux de Dieu "attributs positifs ", car ils sont des facultés que possède également l’homme, mais à un degré infini : intelligence, volonté, amour.

Les orthodoxes, eux, ne reconnaissent pas la primauté du pape au Vatican en tant qu’homme, donc faillible... D’autre part, ils refusent le dogme de l’Immaculée Conception qui abaisse la Vierge en lui déniant participation, mérite personnel et libre arbitre. Combattus par des théologiens occidentaux, l’Ecriture n’en parle pas. Cela mis à part, ils sont assez proches des catholiques. 

Les protestants sont des chrétiens qui n’ont pas approuvé‚ le comportement des catholiques, notamment sous l’Inquisition quand on menait au bûcher les incroyants, "souvent " coupables de sorcellerie ou de magie noire, et ils ont fait scission en créant leur propre communauté de culte. Ils reconnaissent cependant, depuis décembre 1972, le baptême donné par les catholiques, qui en font autant avec eux. Vient ensuite une longue liste d’autres Eglises chrétiennes et autres communautés de même inspiration.

Le Judaïsme, qui prend son origine avec Abraham environ 2000 ans avant Jésus Christ, prétend que Dieu se révéla à Abraham, qui engendra une famille puis une communauté nommée " peuple d’Israël " ou " peuple hébreu ", pour devenir ensuite "  peuple Juif ". Moïse conduira ce peuple, 800 ans plus tard, vers une Terre promise par Dieu à Abraham, emportant avec eux les tables des Dix Commandements. Plus tard, Jésus Christ, non reconnu comme le messie attendu par les Juifs, sera crucifié par les romains. Cependant, selon l’alliance divine conclue entre Dieu et Abraham (fondement de la théologie juive), le monde doit être sauvé par la bienveillance de Dieu avec l’intermédiaire du peuple d’Israël, dépositaire, semble-t-il, de cette promesse... Les Juifs croient en un seul Dieu, unique, transcendant et incorporel. Son nom (ineffable) ne peut se prononcer ni ne peut s’écrire. La Torah, inspirée de l’Ancien Testament, prétend à l’immortalité de l’âme, au libre arbitre, à la responsabilité individuelle, à la solidarité, et à l’avènement de la justice.

N/B
* (Si nous remontons plus loin dans le temps, soit vers 7800 ans avant J.-C., le plus vieux lieu de culte religieux au monde à été retrouvé à Jéricho, actuellement Er-Riha, à 12 km de Jérusalem. Appartenant à la civilisation néolithique, on y célébrait une déesse de la Fécondité ).

L’islamisme Mahomet dit avoir recueilli les révélations de Dieu, et les décrit dans le Coran. - Un Ange lui apparu pour la première fois le 22 décembre de l’an 609 après J.-C., puis annonça plus tard que Dieu l’avait choisi comme son envoyé‚ auprès des hommes. La confection du Coran demanda 23 ans. Il n’a pas prétendu apporter une religion, mais il est censé "restaurer " celle de Dieu, que les hommes avaient oubliée ou altéré... Il reconnaît Jésus Christ seulement en tant qu' homme, prophète et serviteur de Dieu, et sa mère (l’Immaculée Conception), comme l’ayant mis au monde sans père, est mentionnée dans le Coran plus souvent que dans les Evangiles. "Jésus n’aurait pas été tué par les hommes, mais seule l’apparence de son corps a été crucifiée" Les livres révélés, explicitement reconnus par l’orthodoxie musulmane, sont la Thora (Pentateuque), les Psaumes et l’Evangile, bien que l’Islam considère que ces écritures ont subi au cours des âges de graves altérations qui en ont déformé le sens. On lit dans le Coran : "Dieu‚ gare qui Il veut ou guide qui Il veut sur le droit chemin", soulignant qu’il n’y a qu’un seul Dieu. Le Bien et le Mal n’existent que par rapport à l’homme. Le bien pour l’un, peut être le mal pour l’autre, et vice et versa. La notion de bien et de mal ne se trouve que dans l’esprit des hommes, dont tous sont la création d’un seul Dieu. La croyance aux Djinns, êtres créés de feu, invisibles aux humains, n’est pas obligatoire, mais, comme le Coran les mentionne, les musulmans croient à leur existence. Même si théologiens et philosophes ont des opinions diverses.

Le bouddhisme, de Bouddha, est le titre donné à l’ascète indien Gautama (né vers 560 avant J.-C.), qui s’était "éveillé " à la Vérité, délaissant le voile‚ pays de l’ignorance, et découvrant ainsi la réalité cachée aux yeux des hommes. Cette Vérité est la quête, ou le but, de tout homme recherchant l’éveil de son être spirituel. La vérité se trouve en soi, et la méditation peut faciliter l’ouverture aux connaissances. La doctrine fondamentale repose sur deux croyances indiennes pré/bouddhiques :

- Tous les êtres vivants renaissent après la mort dans une série d’existences parmi les hommes, les animaux et les damnés.

- A chacune de ces renaissances, sa part de bonheur ou de malheur, est déterminée par la valeur morale des actes accomplis dans les vies précédentes, selon une justice immanente, automatique et inéluctable.

Le karma est l’apanage inéluctable de chaque vie ainsi reconduite. Gautama donne quatre vérités de base considérées comme saintes :

- Toute existence est considérée par nature, pénible et décevante, même celles des dieux.

- L’origine de ce malheur est la soif d’exister, qui conduit à renaître ;

- La cessation de cette soif entraîne celle de la renaissance, et, par-là, celle du malheur inhérent à l’existence ;

- Cette cessation, soit la délivrance du cycle des renaissances et des souffrances, est obtenue par l’extinction des passions (nirvâna), et par la recherche de la perfection dans les idées, les intentions, les actes, les moyens d’existence, les efforts, l’attention et la concentration mentale. Après quoi, la mort "du saint " vous accorde "la sérénité " pour ne plus jamais renaître nulle part.

La doctrine enseigne que tout est transitoire, et perpétuellement en cours de transformation, soumis à des causes et à des effets. Tout a un commencement, une durée variable et une fin. Il n’existe pour eux ni âme immortelle, ni Dieu éternel omnipotent et créateur. La Voie de la délivrance ne peut guère Etre suivie jusqu’au bout que par les ascètes mendiants, soumis à une discipline fort austère. Le culte bouddhiste a été adopté et pratiqué de façons différentes selon les peuples et les époques (bouddhisme indien, tibétain, japonais, etc.) 

Le brahmanisme ou (hindouisme), originaire d’Indo-européens est entré en Inde vers 1500 ans avant J.-C. La doctrine veut que le Brahmane neutre soit l’Etre suprême en tant qu’Energie Universelle, et comme identique au Soi. (Ne pas confondre avec " brahmane ", représentant de la classe sacerdotale, gardienne des textes sacrés, et à distinguer aussi de Bramâ, divinité personnifié). Les notions essentielles et primordiales sont : Le cycle des renaissances, conditionné‚ par les actes (Karman) ; le Dharma, qui régit l’Univers entier. Au début de chaque période de création (kalpa), le monde se réorganise suivant des règles immuables ; à la fin du kalpa, il se dissout dans l’ordre inverse. Parmi les nombreuses doctrines, les différents enseignements concourent à obtenir la connaissance de l’Unique Réalité, substrat de toute manifestation particulière. De telles notions relèvent de la culture générale intensive très fastidieuse... La triade hindoue correspond aux trois aspects de l’Univers : Création, maintien, dissolution. Trente-trois dieux président à leur dévotion. La doctrine communément admise de la transmigration (samsarâ) explique par les traces qu’ont laissées les actes passés (karman) dans l’individualité psychique la nécessité pour cette individualité de transmigrer après la mort, d’un corps dans un autre corps, où elle actualise les tendances accumulées dans les vies précédentes.

Chamanisme, ensemble de pratiques "magiques " auxquelles se livrent (sous extase) les chamanes (sorciers-guérisseurs) de Sibérie et d’Asie centrale. (Relation avec les esprits permettant de chasser ou d’infliger les maladies, de mener les âmes au repos éternel ou de les rendre errantes, etc. par les techniques d’acquisition de l’état extatique " nous pourrions dire ici : médiumnique "). Un chamane n’est agréé dans ses fonctions qu’après avoir passé la maladie initiatique, période de coma de 3 à 9 jours, accompagnée de sueurs de sang (Absolument inexplicable du point de vue médical et scientifique). Cette vocation, au départ, se manifeste souvent par des crises épileptiques. A la fin de leur période de maladie, les futurs chamanes décrivent les tourments que leur ont infligés les Démons. (Ils se considèrent comme ayant été morts, puis ayant ressuscités). Après leur maladie initiatique, les chamanes atteignent l’état extatique de façon aussi aisée que fréquente.  

Confucianisme, initiateur : Confucius (an 550 avant J.-C.) " renaît " vers le l’an 1300 après J.-C., considéré comme un maître immortel de sagesse et de sainteté. En 1905, les fonctionnaires chinois étaient tenus d’étudier la doctrine confucianiste, qui n’est pas considéré comme une religion véritable. La pratique de la doctrine confucianiste est de croire en un Univers régulateur de l’ordre moral et social, mais de refuser de parler des divinités, démons et esprits des morts, en pratiquant le culte des ancêtres, mettant l’accent sur la pratique du Jen (humanité, bonté, charité pour tous, de la famille en s’élargissant progressivement à toute l’humanité).

* Entre autres doctrines asiatiques, nous avons le shintoïsme au Japon, le sikhisme en Inde, le taoïsme en Chine (religion officielle de 444 à 1927), etc. 

 

- " LA METAPHYSIQUE ET LE SPIRITISME "

La métaphysique est une branche essentielle de la philosophie dont l'étude porte sur ce qui est au-delà de la nature, de la réalité sensible, et qui cherche les fondements de la pensée et de la connaissance. Elle tente de découvrir ce qui est situé au-delà du monde sensible, donc invisible. La métaphysique étant irrationnelle, elle est énormément contestée dans ses manifestations dites spirituelles, et donc ne sera acceptée que par une partie seulement de l'humanité, selon la façon dont elle se situe. Le pour et le contre existera toujours, et nous n'y pourrons jamais rien changer à l'ouverture d'esprit de chacun.

Nous prendrons référence auprès de la réflexion de Descartes, qui disait : "Toute la philosophie est comme un arbre dont les racines sont la métaphysique. Le tronc est la physique, et les branches qui sortent de ce tronc sont toutes les autres sciences".

Si cette métaphysique doit démontrer l'existence de Dieu, elle le fait en fonction du critère de la seule raison individuelle. Le spiritisme auquel la métaphysique est attachée, a été pratiqué depuis la préhistoire, sa forme moderne est le résultat de faits et de recherches datant du XIX siècle. Bien que le spiritisme ait été pratiqué sous une forme ou une autre depuis la préhistoire, sa forme moderne est le résultat de faits et de recherches datant du 19ème siècle.

Un nouvel élan fut donné au mouvement par les écrits d'un médium, l'Américain Andrew Jackson Davis, qui pouvait accomplir, en état de transe, certains exploits intellectuels dont il était incapable normalement. Après que l'engouement pour le spiritisme eut gagné le Royaume-Uni puis le reste de l'Europe. Le spiritisme eut un tel retentissement dans les sociétés européennes de la seconde moitié du 19ème siècle, que nombre de personnalités s'y livrèrent. Ainsi, Victor Hugo, à Hauteville House (Guernesey), dans l'espoir d'entrer en communication avec sa fille disparue.

Des chercheurs sérieux pensaient qu'un degré de vérité se dissimulait derrière le témoignage d'autres médiums. En France, la doctrine du spiritisme fut élaborée par Allan Kardec qui la fonda sur l'idée de la réincarnation. De son vrai nom Léon Hippolyte Rivail, il dirigea la Revue spirite et écrivit plusieurs ouvrages dont le Livre des esprits (1857) Les thèses du spiritisme se sont répandues en particulier grâce à la pratique de séance, introduite sous la direction de personnes responsables ayant pour vecteur un médium, ce dernier pouvant avoir de nombreuses façons de manifester ce phénomène. Ce dernier tente d'établir un contact avec un défunt par l'intermédiaire d'un autre esprit ou entité avec qui il est en communication régulière. S'exprimant en état de transe, le médium transmet les messages de réconfort et de salutations des morts, parents ou amis, des personnes assemblées. (Voir association loi 1901 - U.F.S.I.P.E.S -).

 

Etudes et observations sur l'ensemble des religions-

Les religions ou les pratiques dites (de près ou de loin) religieuses, existent depuis la nuit des temps. La religion (ou sa pratique) est un besoin inné‚ quelquefois vital selon les cas. Pour l’homme, ce besoin de croire en "Quelque chose ", qu’il nomme le plus souvent "Dieu ", (car nous sommes bien obligés‚ de nous en référer à un mot, afin d’avoir une base de référence), est une image forcément très imprécise qui ne répond pas à son attente intime, personnelle et secrète; d’où l’extrême désir intérieur de connaître, savoir, mieux concevoir, interpréter, sentir, saisir, traduire, comprendre, ce qu'est "cet infini indéfini ".

La recherche de "Dieu " durant sa vie est chose naturelle. Nous pouvons dire normale. Elle est un centre, un pôle d’intérêt qui va susciter, sinon monopoliser son attention. Ce "Dieu " prendra pour lui différentes valeurs, et différents aspects philosophiques, théologiques, casuistiques ou divins. Donc, quelle que soit la religion que tel ou tel aura choisie, elle sera indiscutablement fonction de son environnement éducatif et social.

Les bases de données, assimilées par le cerveau et gardées en mémoire, seront restituées en un tout cohérent logique, qui reconstituera "un Dieu " à l’image forcément très floue, de ses perceptions intelligentes (on lui superpose souvent et inconsciemment l’image d’un homme qui était considéré comme prophète en son temps), et "DIEU" n’est assurément pas un homme. Par contre, la véritable motivation qui va éventuellement l’impliquer à participer et devenir membre d’une religion, est celle de l’appartenance, celle de se sentir partie d’un ensemble ou d’un tout, où il sera reconnu et où il y tiendra sa place, lui apportant tout à la fois la satisfaction d’y partager des affinités, ainsi que la considération et le respect des autres. Quand ce n’est pas la peur d’être exclu d’une communauté qui est la sienne par naissance.

Les athées diront que, mathématiquement et logiquement, un homme, hors d’un ensemble cohérent organisé n’a aucune chance d’évoluer socialement. Il nous suffit cependant de savoir que chacun dans son intimité profonde, secrète, personnelle et sincère, désire évoluer vers la connaissance et échapper à l’ignorance, pour tenir là un fil d’Ariane qui va nous relier à eux. Quand un fervent pratiquant se retire pour méditer, il n’en fait pas moins le pas de vouloir : "rechercher Dieu " pour mieux le comprendre et l’assimiler; de se concentrer, de prier, de mieux discerner, pour percevoir la lumière des vérités dont il veut s’imprégner.

Nous avons indéniablement, au départ, le même désir d’aboutir, mais avec la seule différence que nous désirons avancer dans la découverte de vérités librement acquises, sans les enseignements inflexibles déjà établis qui contraint à accepter des dogmes et des principes fermés à tout autre enseignement. Nous pensons que ce développement, cette évolution doit se faire en soi et pour soi, avec la lumière toute naïve de ses sentiments profonds et de ses convictions les plus intimes. La structure physique d’une cathédrale, si elle influence les yeux et le goût artistique latent d’un individu, n’est pas nécessaire pour se confondre en "Dieu ". Par contre, un cœur simple et sincère, ouvert à l’amour de "Dieu ", peut servir de cathédrale pour sa quête. L’appel à l’amour de "Dieu " est chose personnelle, intime, et n’a pas forcément à s’exprimer en public, pour la prière.

Les prières, requêtes, supplications, implorations ou conjurations exprimées par l’homme de foi seul, libre et profondément sincère, faisant appel à l’amour de Dieu pour le bonheur de tous, avant le sien, constituent certainement un exemple et un symbole à mettre en avant. Mais , venons en au fait : Personne ne doit fuir son église ou son temple, bien au contraire ; il faut y exprimer et y consolider sa foi en Dieu avec sa dévotion habituelle. C’est l’apport des nouvelles connaissances qui doit y être apporté, exprimé, communiqué, discuté, pour ouvrir la porte qui a trop longtemps enfermé l'esprit humain dans des habitudes et des us et coutumes ou rien n’évolue. La croyance, et la pratique religieuse si tel est le cas, apparaissent nécessaires pour l’évolution des hommes et des peuples entre eux. Il faut y participer, il faut y apporter le véritable amour du prochain, sans distinction aucune, avec pour seul but la résolution irrévocable d’aider à accomplir le grand dessein des hommes désireux de se sentir êtres les serviteurs de leur "Dieu humanitaire". S’ouvrir aux autres, s'ouvrir sur l’extérieur et à son environnement pour permettre d’apprécier, d'éviter d’avoir des a priori, et avoir le courage de comparer et d’évaluer l’importance des différences, ainsi que les valeurs spirituelles que tous peuvent partager sur la planète... Tout cela semble et devient nécessaire. Avoir l’ambition de servir l’humanité ne présente aucune véritable différence. Il serait affligeant de constater trop de prières passives, espérant que ces prières seront exaucées, sans autres efforts que des mots, et inutiles si elles ne sont pas suivies par des actes. Ne laissons pas ceux qui prient pour eux-mêmes, dans l’ignorance de leur égoïsme. Qu’ils le sachent, l’intention vaut par sa forme et son fond. Si vous prier en faveur de tous ou pour les autres, en vous oubliant un peu vous-même, soyons "clairvoyants ", l’intention anoblie spirituellement beaucoup plus pour celui qui apprécie, estime, juge et écoute votre prière dans l’au-delà… et qui nous attend impassiblement, inéluctablement.

Ce que nous venons de voir, laisserait n'importe quel individu perplexe, quant à l'attitude à adopter vis à vis de ces croyances et modes de vivre religieux, si proches ou éloignés qu'ils soient.

NB* N'importe quel étranger arrivant à Jérusalem par exemple, est choqué par la confrontation des religions exercées localement ; qu'il soit prêtre, docteur de la foi, pratiquant, ou non pratiquant. Cette confrontation entre religieux est immédiatement ressentie comme néfaste et dérangeante par l'arrivant. Celui ou celle qui arrive dans ce lieu très important de la foi par excellence, supposé/e apporter avec lui/elle sa toute bienveillance, probablement heureux ou heureuse de découvrir de nouveaux sites, un nouveau pays, de nouveaux horizons, qui s'attend à partager l'hospitalité avec ses hôtes, éprouve quelque chose, quelque part, qui l'indispose. Principalement et surtout si cette personne a le cœur ouvert envers les autres et l'esprit porté vers une foi humaniste et universelle.

Les autres observations que nous pouvons faire à la lecture de ce qui précède, c'est que la plupart des enseignements dit religieux, invoquent la renaissance, la réincarnation, une autre existence dans un au-delà. Quant aux prophètes, (tous les prophètes sans exception), ceux là obtiennent leurs révélations ou leurs messages, par le biais d'une communication établie avec une entité dite suprême ou appartenant à une classification de dieux parfois divers, mais "évidemment", ce sont "des dieux de vérités". Aujourd'hui, nombre de personnes informées, averties, ou tout simplement concernées, savent que ces communications "métaphysiques supra/normales ou extraordinaires, avec des "entités" sont belles et biens réelles. Que ce phénomènes a été observé et décrit de nombreuses fois par des personnes hautement crédibles. Le nombre de ces manifestations "médiumniques" va croissant à travers le monde et ces manifestations peuvent même concerner une personne peu porter au supra/naturel. Le médium, peut être (au début de sa médiumnité) un parfait athée...

Nous verrons plus loin que ce genre de manifestation médiumnique existe sous de nombreuses formes, parfois spectaculaires, parfois sous des formes peu crédibles pour certains; une chose cependant à ne jamais oublier, "le danger". Cela en effet peut-être aussi néfaste que merveilleux, donc parfois dangereux à pratiquer. Il est important de savoir et de garder à l'esprit que "les entités" ne sont pas toujours ce que l'on voudrait croire qu'elles sont, et, à moins d'être très averti sur le phénomène et d'avoir les pieds bien sur terre et la tête bien sur les épaules, il nous serait difficile de recommander au lecteur d'en faire un sport de loisir ou de curiosité.

Le coté spectaculaire du phénomène, (car on ne peut pas en parler autrement), est déjà un danger en soit psychologiquement et moralement. Pour celui qui l'expérimente ou qui y assiste pour la première fois, c'est pour le moins déstabilisant à n'en pas douter; comme pour tout être humain rationnel et matérialiste. Il n'appartient qu'a l'interlocuteur (et à lui seul), à qui s'adresse "l'entité" de croire ou ne pas croire en elle, de croire ou ne pas croire en sa bienveillance ou sa qualité selon la façon dont elle s'identifie et selon la façon dont elle va s'exprimer, en bien ou en mal.

L'avantage de cette entité sur la personne humaine est l'aspect "miraculeux" de cette manifestation du phénomène, pour qui un simple humain est très tenté de prendre tout pour une aveugle vérité. Soyons clair, sachons que les esprits précédemment humains (donc décédés), qui viennent se manifester comme entités (ou esprits) auprès des vivants, ne sont pas tous devenus forcément des saints à qui "Dieu" aurait donné une entière absolution. Si untel était néfaste, il ne change pas forcément dans l'au-delà. Il appartient aux participants et spectateurs du phénomènes de garder toute leur lucidité individuelle et de juger en conséquence, le comportement de l'entité qui vient s'exprimer, et communiquer avec eux.

C'est cependant par ce phénomène que nous avons eu le privilège de dialoguer avec des entités que nous avons appréciées, jugées intéressantes, et dignes d'être écoutées avec la plus grande attention, comme nous le verrons plus loin dans cet ouvrage...   Nous chercherons à lever le voile sur les esprits désincarnés (ceux que nous appelons "entités") ouverts aux dialogues, ouverts aux enseignements métaphysiques, qui prônent une mise à jour permanente et intelligente de la valeur objective d'un sacerdoce, d'une mission ou d'un apostolat, afin de créer une force qui est supposée faire aboutir l’humanité vers une meilleure osmose.

Notre principe de pensée se calque non seulement sur une civilisation qui se veut nouvelle à travers les progrès technologiques et scientifiques, mais aussi sur une manière nouvelle d’envisager la globalité d’une religion ou d’un enseignement humaniste universel. Le comportement de l’enseignant, sincère avec lui-même, dicté jusqu’à présent par un dogme religieux ou similaire, doit désormais être du à ses qualités de cœur, ses qualités intellectuelles et spirituelles, autant que ses qualités pédagogiques naturelles.

Sachant que, quel que soit le point de départ d’un individu ou d’un groupe d’individus, il y aura un cheminement qui permette d’atteindre un but, et ce but, notre but, est de réaliser l’osmose universelle, celle d’une croyance humaniste, philosophique, idéologique et pourquoi pas "religieuse".

L’animation d’une foi universelle qui en quelque sorte puisse apprendre aux hommes à savoir se bien comporter dans leur vie, leur époque, et surtout qui sauront exprimer l’amour du prochain dans leur présent de chaque jour, et ce, jusqu’à ce que la vie nous quitte pour cette autre existence que nous pouvons avoir dans l’au-delà.

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