Chapitre XII

 

ACTION DE LA PENSEE SUR L’ENVIRONNEMENT DE L’HOMME

 

 Issue de la combinaison énergie/matière, la pensée est la subsistance de cet engramme que nous appelons " psychengramme ". Ce qui nous permet alors d’envisager une influence probable au-delà des mots et de l’expression immédiatement perceptible de la pensée sur une autre combinaison " énergie/matière ". A partir de ce raisonnement, on peut déduire sans grand risque d’erreur, que la pensée émise par l’homme, même non exprimée par le verbe, agit en action ressentie sur d’autres hommes de façon inconsciente mais néanmoins effective. C’est une explication possible de phénomènes tels que la télépathie, la guérison prière, l’envoûtement. Ce qui, par voie de conséquence, autorise à imaginer la possibilité d’une action volontaire par l’unique force de la pensée. Cette volonté peut aussi bien se situer en émission de la pensée qu’en réception de celle-ci. Au niveau de l’influence de la pensée, il convient de considérer trois niveaux d’action et d’interaction donnés :

- l’action de la pensée sur la matière.

- l’action de la pensée sur l’énergie.

- l’action de la pensée sur la combinaison énergie/matière.

Chacune de ces actions permet d’expliquer " rationnellement " un certain nombre de phénomènes d’expérimentations observés alors sur la sensitivité ou la médiumnité. Dans le cadre d’une action/pensée sur de la matière, on ne peut faire un rapprochement qu’avec la psychokinèse, faculté de déplacer des objets (matière) à distance, par l’unique effet de la volonté (pensée ou idée force). Lorsque la matière sera un corps biologique ou enveloppe corporelle humaine ou animale, on pourra alors parler de magnétisme curatif ou expérimental. Dans des cas beaucoup plus rares, on pourra même observer chez certains médiums la capacité de créer la matière par apport. C’est ce que l’on nomme les "  matérialisations ". L’action de la pensée sur l’énergie seule permettra surtout au sensitif (ou au médium) de développer ses propres facultés, en particulier en lui donnant la capacité de se dédoubler. C’est ce que l’on appelle le phénomène de décorporation, durant lequel le médium contrôle la dissociation entre corps biologique et énergie. Plus "simplement ", l’action de la pensée sur l’énergie va permettre le développement des facultés de perception extrasensorielles après décodage instinctif des informations (connaissance) contenues dans la structure de l’énergie.. Quant à l’influence télépsychique et à la télépathie, elles sont le résultat de l’influence de la pensée sur la combinaison énergie/matière, c’est-à-dire sur tout le comportement d’une unité humaine donnée. Bien sûr, il convient de citer également les interactions existantes entre les différentes composantes de l’entité‚ humaine, telle que l’action de la matière sur la matière: Plus importante encore est l’action de la matière sur la matière, envisagée en tant que reproduction et fabrication de matière ; c’est la conception humaine dans son cadre biologique. Autre action de la matière (son influence pouvant s’exercer sur l’énergie), ce sont les effets mal connus (ou plutôt mal expliqué scientifiquement) des ondes de formes, où la matière a un effet régénérateur sur l’énergie, comme dans le cas des pyramides mayas ou égyptiennes. Quand l’inverse se produit, c’est-à-dire que l’énergie agit sur la matière, on pourra assister à des phénomènes de hantise. Précisons qu’il s’agira ici de phénomènes de grande hantise et non d’une action de poltergeist (fantôme). En effet le " poltergeist " est toujours le résultat d’une action pensée (en règle générale) inconsciente, sur la matière, (nous parlons ici de phénomènes qui se produisent dans des lieux souvent inhabités). La dernière action est celle de l’énergie sur l’énergie ou sur l’ensemble énergie/matière. Ce sera l’influence directe des sensitifs, et tous les phénomènes d’incorporation et de médiumnité. Pourra t 'on alors parler de l’action d’une énergie intelligente pensante et agissante, ou devra-t-on se résigner à admettre que le médium va puiser l’information dans le réservoir de connaissances inépuisables que représente le Grand Tout Universel ? Pour nous, selon ce que nous avons pu observer jusqu’à présent, les deux cas de figure se produisent parfois pour obtenir un résultat proche, sinon similaire. D'après les entités, l’énergie est pensée, est action, et donc, peut exercer son action directement sur l’une des composantes de l’unité humaine, sans que celle-ci ait besoin d’intellectualiser ou d’interpréter le message transmis. Son action est d’autant plus aisée qu’elle est l’essence de ses propres parcelles utilisées par l’homme, mais aussi l’essence de la création de la matière. Son influence peut donc s’exercer à tous les niveaux, et ce, quelle que soit la nature de la destination recherchée. Par définition, puisque l’homme utilise une parcelle d'énergie issue d’un Grand Tout Universel, on peut affirmer que l’homme lui-même appartient à ce Grand Tout. La notion est à rapprocher de la notion d’infini et de mouvements perpétuels, tant dans l’espace que dans le temps.

L’infini est une forme de dimension supérieure dont la notion, selon les entités qui nous informent, doit échapper à la compréhension humaine, car elle est la clé de la connaissance universelle dans le temps, et dans l’espace. Malgré ce grand secret de l’infini universel, si bien gardé pour des raisons évidentes de " sécurité " de l’être humain, celui-ci connaît inconsciemment son origine et possède la connaissance intelligente de son appartenance à un ensemble.

L’humanité est un ensemble de parcelles d’énergie toutes issues de la même origine, formant partie de ce Grand Tout Universel. Chaque être humain peut donc (ou devrait) se considérer, par extrapolation, comme un gardien responsable non seulement de sa propre parcelle d’énergie, mais aussi de celle de l’ensemble pour harmoniser avec osmose ce que la Création ou le Créateur aimerait que les humains accomplissent. Comme nous l’avons vu, l’utilisation de l’énergie individuelle a des répercussions et des conséquences de cause à effet dans cette dimension qui nous est immédiatement supérieure, ou l’homme (spirituellement positif) retrouve l’intégralité de son entité individuelle après la mort de son corps biologique. Précisons que l’être humain a su, au moins intellectuellement, préserver la connaissance en cloisonnant son incompréhension de la notion d’infini. En effet, si l’infinité du temps (notion de mouvement perpétuel) lui semble évidente, l’infini de l’espace, toute proportion gardée, reste relatif à sa capacité de déplacement. Plus la science et la technique permettent des déplacements rapides et lointains dans l’univers, plus l’homme a l’impression de s'approcher de la découverte du grand secret de son aboutissement.  

La communication extrasensorielle

Il est important maintenant d’aborder le thème de la communication extrasensorielle, qui seule permettra de mieux comprendre le principe expérimental mis en place pour le développement des sensitifs. Il nous paraît en particulier essentiel d’examiner dans le détail le phénomène d’influence directe d’un ensemble corps biologique/énergie sur un ensemble similaire. Pour faciliter l’exposé, nous baptiserons cet ensemble du nom d’esprit dans le sens cerveau actif (émetteur ou récepteur). La réalité des divers phénomènes d’influence directe d’un esprit sur un autre esprit a été abondamment vérifiée. Plusieurs enquêtes, simultanément menées en Europe et aux Etats Unis par des personnalités ou des groupements scientifiques, ont permis de dégager d’une importante masse d’observations, la certitude que la pensée se communique parfois spontanément d’une personne à une autre, quels que soient l’espace ou la distance qui sépare les protagonistes. Nombres de chercheurs ont tenté, avec succès, la transmission concentrée d’images à un collaborateur éloigné. L’exécution d’ordres mentalement transmis à un sujet d’expériences a été également obtenue. On a enfin réussi à provoquer l’hypnose à l’improviste, hors de la présence de l ’hypnotisé. A priori, tout ceci ne semble pas impliquer la possibilité en général d’influer sur quelqu’un par des suggestions intérieurement formulées. Encore que ceux qui se sont révélés émissifs ou percipients d’irradiations mentales ne constituent encore qu’une grande minorité.

Faut-il considérer la communication ou l’imposition de la pensée comme exceptionnelle et penser que la majorité d’entre nous sommes inaptes à opérer l’action télépsychique ?

L’opinion de certains scientifiques compétents est assez formelle sur ce point. D’autres scientifiques, non moins avérées, professent au contraire que toute pensée s’extériorise et tend à affecter conformément à ce qu’elle exprime l’individu à qui l’on pense. L’expérience pratique nous a rangés sans réserves, à ce dernier avis. Certes, elle reste exceptionnelle la répercussion instantanée et intégrale d’une image, d’un Etat affectif sur l’écran mental et intellectuel de la sensibilité d’un tiers proche ou lointain. De tous les faits recueillis, il résulte que semblable manifestation paraît nécessiter de la part de l’émetteur une qualité et une vigueur d’émotion singulière. Certes, une suggestion ne saurait envahir d’emblée la conscience de qui n’offre pas à semblable irruption la plus extrême réceptivité. Ce que nous affirmons, ce que nous avons vérifié, c’est que si nous réitérons longuement et ardemment la même suggestion, tout se passe comme si nous projetions sur le sujet une " imprégnante "éffluvation"  qui l’éveille graduellement et fait bientôt prédominer en lui les dispositions suggérées. Si étranger soit-il à une notion même imprécise de cette loi, tout individu volontaire et tenace impose inconsciemment ses exigences. Comme la goutte d’eau dont la chute répétée entame, par érosion et oxydation, peu à peu le plus dur des métaux, l’action mentale du plus débile peut à la longue marquer son empreinte sur de robustes résolutions. Tous, nous sommes impressionnés à notre insu par d’innombrables projections psychiques, de même que nous affectons sans le savoir non seulement les gens " impliqués " dans nos pensées, mais aussi ceux parfois inconnus qu’elles évoquent. Cet incessant " épiphénomène "  demeure obscur et imperçu, car nous ne saurions discerner qu’une faible partie des éléments dont la confluence donne naissance à nos impressions, à nos sentiments, à nos convictions. S’il en est qui nous viennent du " dehors ", ils échappent donc nécessairement à la science et à nos sens logiques. Ainsi, l’irradiation télépsychique, subséquence inévitable de l’activité affective et cérébrale, doit être considérée comme une propriété normale de l’esprit humain. Si elle engendre rarement ces communications instantanées qui l’ont rendue évidente, elle n’en joue pas moins un rôle perpétuel et considérable dans la vie quotidienne.

Pour user avec profit de cette faculté de communication, il faut en gouverner l’émission et en proportionner l’énergie, la durée et la fréquence aux résistances qu’opposent à son influx les caractéristiques mentales du destinataire. D’ailleurs, si précisément et si longuement exprimée qu’elle soit, une incitation mentale ne possède, par elle-même, qu’une faible vigueur propulsive. D’où l’insuffisance d’une froide expérimentation de laboratoire à rendre intégralement compte du pouvoir de la pensée. Ce sont en effet les émotions intenses, les sentiments exaltés, les avidités ardentes qui irradient le plus efficacement notre invisible côté influençable.

Les hypothèses provisoirement admises pour expliquer la téléphonie sans fil auraient semblé aberrantes il y a un siècle. Quand, aujourd’hui, on tourne le bouton d’un poste à transistors pour écouter un concert donné à des milliers de kilomètres, on admet volontiers que les ondes radiophoniques se transmettent dans l’espace par ondulations au sein d’un agent assez subtil pour interpénétrer tous les corps. C’est d’une manière probablement analogue sinon identique qu’on expliquera un jour ou l’autre les phénomènes de télépsychie, ce qui corroborera d’ailleurs une théorie professée depuis l’Antiquité par les disciples de la science occulte. Tout se passe comme si l’esprit humain baignant de façon amalgamée dans un océan énergétique commun et invisible se trouvait en constante communication avec les autres esprits humains, (et pourquoi pas par extrapolation avec les empreintes des entités). Il se passe souvent quelque chose d’analogue entre deux individus, que leur intimité, leurs similitudes, leurs mutuels sentiments ont accordés mentalement. Les pensées de l’un impressionnent les pensées de l’autre en communiquant leur ton de mouvement qui tend à éveiller des pensées analogues ou comparables. Ce phénomène s’accomplit parfois avec une telle instantanéité, avec une telle vigueur, avec une telle précision, que la pensée de l’un se réfléchit intégralement dans l’esprit de l’autre à la seconde même où elle est émise. Quant à l’influence télépsychique et à la télépathie, elles sont le résultat de l’influence de la pensée sur la combinaison énergie/matière, c’est-à-dire sur tout le comportement d’une unité humaine donnée.

Supposons maintenant que l’on veuille agir non plus sur un individu isotonique (comportant des structures mentales similaires aux nôtres ), mais sur un individu indifférent ou hétérotonique. Faute de cette réceptivité d’emblée, qui seule permet la communication propre de la pensée, il suffira de réaliser soi-même un ton de mouvement psychique supérieur en force à celui du sujet. Ce ton de mouvement entraînera peu à peu le sien propre. Il s’imposera à lui. L’émission devra donc s’effectuer avec une énergie particulière et sur une longue insistance. Une seule séance suffit rarement à imprégner quelqu’un au point de l’influer péremptoirement sur ses dispositions. Il faudra donc, dans presque tous les cas, réitérer l’action presque journellement, durant une période plus ou moins étendue. Il va sans dire que si l’on s’adresse à un terrain psychologique peu compatible avec l’objet des suggestions, celles-ci ne sauraient le modifier que graduellement, au prix d’efforts énergiques et inlassablement renouvelés. En résumé, l’influence extérieure (après avoir effleuré, affecté puis imprégné de plus en plus l’esprit), finit par prédominer.

Efficacité de l’action télépsychique

Définissons maintenant de manière pratique les conditions d’efficacité de l’action télépsychique. Nous pouvons les classer en six lois fondamentales que nous vous conseillons d'assimiler si vous envisagez de pratiquer la communication parasensorielle très sérieusement.

Loi N°1 :
C’est principalement en images, et non pas seulement d’une manière littérale, qu’il convient d’exprimer ce que l’on veut suggérer. Il faut donc imaginer ce qu’on voudrait qui ait lieu.
Loi N°2 :
La conformité de l’effet à l’intention s’opère en raison directe de la précision des images irradiées.

Loi N°3 :
La vigueur propulsive d’une émission télépsychique est proportionnelle à l’avidité qu’on éprouve de la réalisation recherchée ou, plus généralement, au désir qu’on a d’affecter le sujet.

Loi N°4 :

Une seule émission journalière d’une durée de (x) est d’une efficacité supérieure à celle de deux émissions, d’une durée respective de (x/)

Loi N°5 :
Chaque émission correcte modifie toujours, plus ou moins sensiblement, les dispositions mentales du sujet conformément aux intentions de l’opérateur.

Loi N°6 :
La modification du sujet s’affirme à mesure que les émissions se poursuivent.

Précisons maintenant que l’influence télépsychique n’est pas un jeu de société auquel nous vous proposons de vous adonner à titre expérimental. C’est une discipline importante, base d’une communication différente à condition, bien sûr, que l’objet de l’émission soit positif et toujours dans le sens du sujet que l’on décide d’influencer. Ce qui signifie qu’avant même de pouvoir aborder cette matière en toute humilité, il vous faudra parfaitement maîtriser le sujet dans sa spiritualité et apprécier les risques d’interprétation encourus par le " percipient " de votre influence. D’autre part, nous ne saurions trop vous conseiller de vous abstenir de toutes intentions négatives qui risqueraient de vous faire subir à vous-même des causes à effets (loi de miroir) aussi néfastes que dangereuses, dont vous auriez à subir le retour des effets.

 D'après les entités, l’énergie est pensée et action, et donc, peut s'exercer directement sur l’une des composantes de l’unité humaine, sans que celle-ci ait besoin d’intellectualiser ou d'interpréter le message transmis. Son action est d’autant plus aisée qu’elle est l’essence des propres parcelles utilisées par l’homme, mais aussi l’essence de la création de la matière. Son influence peut s’exercer à tous les niveaux, et ce, quelle que soit la nature de la destination recherchée. Par définition, puisque l’homme utilise une parcelle issue du Grand Tout Universel, on peut affirmer que l’homme lui-même appartient à ce Grand Tout. 

 

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